mercredi 18 février 2009

(11) - NOTES DE LECTURE – CATALOGO DE FRANQUIAS MECANICAS (DU PORTUGAL )


Je vais essayer de vous présenter ici des notes de lecture des ouvrages traitant de philatélie et d'histoire postale que je lirai. Je ne présenterai que les ouvrages ayant retenu mon attention. Comme je lis les livres plusieurs mois après leur date d'achat et/ou de parution, il ne faudra pas s'étonner du décalage.

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Le dernier ouvrage lu est :
« CATALOGO DE FRANQUIAS MECANICAS » de PAULO SA MACHADO publié à compte d'auteur à PORTO (PORTUGAL) en 1974.




Cette brochure de 124 pages, écrite en portugais, dont la traduction du titre est. « Catalogue des affranchissement mécaniques » présente de manière succincte, mais un peu sommaire quand même, la liste des marques mécaniques du Portugal connues de l'auteur de 1950 (apparemment date de création de ces services) à 1973. Les marques y sont classées par type. Un ou deux exemples du type en question y sont montrés en tête de chapitre. Pour chacune de ces marques est donné le numéro de la machine, le nom de l'entreprise l'utilisant et les éventuels textes publicitaires, le bureau de rattachement et la date d'entrée en fonction. L'identification des marques de cette période est relativement facile.


Ainsi sur cet exemple de ma collection. Le plus ancien que je possède et aussi le plus fréquent. On peut observer de la gauche vers la droite:
l'identification du bureau de rattachement, le bureau de Restauradores de Lisbonne et la date d'affranchissement dans un double cercle,
au centre l'identification de l'entreprise, ici un des plus grands hôtels de Lisbonne,
à droite, la marque d'affranchissement elle-même indiquant le tarif d'expédition de l'objet, ici de 2 escudos.
Dessous cette dernière, nous pouvons voir deux petits numéros. L'un en chiffres romains « VII » correspond au fournisseur du matériel, ici une machine FRANCOTYP Modèle CC. Il est donc utilisé pour définir le type de l'oblitération. L'autre en chiffres arabes « 238 » correspond au numéro de la machine elle même. Le catalogue ne nous apprend pas la date de mise en fonction.




Voici deux autres exemples. Celui du haut un autre type VII, celui du dessous un type IX dont le bureau de rattachement est à FUNCHAL à MADERE. Le type IX est une machine Pitney Bowes (Universal) de type Automax.
La critique principale que je fais à propos de cet ouvrage est que la partie explicative du texte est très réduite, deux pages au total. Donc ne figure aucun élément historique, réglementaire ou technique. Il s'agit d'une seconde édition et la préface évoque des suppléments et une troisième édition. Je n'ai vu proposée sur le marché internet, depuis 2006, que celle ci. Le principal mérite de cet ouvrage est d'exister et de présenter le recensement des premières marques de la période 1950-1973, ce qui en matière de marcophilie mécanique correspond au Moyen-Age.




Les modèles plus récents des marques mécaniques sont légèrement différents. Il semble que la valeur d'affranchissement soit maintenant dans un rectangle. Sur l'image ci dessus , celle du bas, datée de 2007 montre même une impression par imprimante à jet d'encre.



Enfin, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer un exemplaire spectaculaire de ma collection (que je dois à la générosité de Laurent) de trois de ces marques de 1986 imprimées par une machine Pitney-Bowes (les lettres PB au milieu sous le « pont »), servant à affranchir un bulletin d'expédition de colis postal de FAFE vers Le HAVRE et ayant transité par la douane.

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